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BALLON BOISSY LE SEC

 BALLON ASTRORADIO 2004

le 15 mai 2004 à Boissy-le-sec (91).

Voir l'article de Gérard F6FAO sur le site : http://ballon.amsat.free.fr

Réception radio perso depuis Lille, environ 2 h disponible sur CD, me contacter via : f6agv@aol.com

Cartes APRS transmises en direct sur Internet par F1AFZ :

Analyse de la trajectoire en 2D ci-dessus :

Observations sur cette carte et la trajectoire du ballon : le lâché a eu lieu à Boissy-le-sec, au Nord Ouest d' Etampes. Le vent au sol (1) était dans la direction de 230°, ensuite dans la direction (2) au 210° approximativement). Ensuite la direction (3) était au 185° (approximativement), le ballon a donc effectué sa montée en effectuant un virage vers le sud. En principe il aurait du tourner sur sa droite et non sur sa gauche car le vent est dextrogyre dans l' hémisphère Nord (et lévogyre dans le Sud). Au sol et jusqu'à 1 500 mètres on trouve une couche d'air dans laquelle se fait sentir l'influence de la force de frottement, c'est la couche de frottement. 

Au dessus de cette couche, on observe l' atmosphère libre où la direction du vent est celle des lignes de pression, les isobares.

Au niveau (4) le ballon atteint une altitude élevée sans doute supérieure à 10 000 mètres, il serait même encore plus haut, vers les 20 000 mètres. Il arrive à son point culminant au point (5) et il éclate au point (6) 32 500 mètres par suite de son volume excessif. Le latex de l'enveloppe ne résiste pas à l'extension. Le ballon tombe alors en chute libre pratiquement à la verticale car il n'y a pas de freinage significatif étant donné le manque d'air. Ensuite la direction du vent donc du ballon est la même qu'à la montée à la même altitude, c'est pour cette raison que j'ai placé l'indication : (3) vent montée, vous pouvez remarquer que les droites sont bien parallèles. Il en est de même pour les directions (2) vent montée, qui sont elles aussi rigoureusement parallèles, et enfin la dernière direction (1) vent au sol avec la même constatation.      

On retrouve sur ce croquis les différentes couches que traverse le ballon à la montée et à la descente. Pour une période de temps de 2 heures à 2 heures 30 minutes, on pourrait considérer que les directions des vents de ces différentes couches n'ont pas beaucoup changées, sauf changement de temps. (arrivée d'un front par exemple). On peut noter aussi la chute libre du ballon après l' éclatement, le manque d'air fait que le freinage est quasiment nul, il intervient ensuite progressivement. Si le parachute ne fonctionne pas correctement (torche ou boule avec le latex et les ficelles), la descente est moins freinée, donc plus rapide et moins longue sur le terrain. Le trajet mis en rouge peut être assez long si le parachute fonctionne bien, c'est justement à une altitude faible et le ballon n'est plus en vue directe avec la station de réception radio située au point de lancement, à cause de la courbure de la terre. Il faut placer une station mobile dans la zone de récupération pour avoir les données jusqu'au bout notamment celles fournies par le GPS.  

Sur cette carte on peut voir la dernière position enregistrée par le système GPS et APRS. Je ne connais pas le point de chute au sol mais il est sûrement situé au sud-ouest du dernier point connu, d'où l'importance d'avoir les données jusqu'au bout à l'aide d'une station à proximité du lieu de retombé réel (mobile ou fixe). 

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